Les objets connectés et applications de santé, pourquoi les utiliser ? Une étude des représentations et des usages.

par : Myriam PANNARD , Géraldine Escriva-Boulley , Marie Préau , Tanguy LEROY et Charlotte Bauquier

Succès

Campagne réussie

1 520 € collectés

Grâce à la générosité de 49 contributeurs, la campagne lancée par Myriam PANNARD , Géraldine Escriva-Boulley , Marie Préau , Tanguy LEROY et Charlotte Bauquier a atteint son objectif de collecte, le vendredi 31 mai 2019.

À propos de ce projet

Les objets connectés et applications (OCA) de santé et de bien-être renvoient à tout un ensemble de produits que nous sommes nombreux à utiliser aujourd’hui. Qu’il s’agisse de montres connectées capables de repérer nos efforts physiques, d’applications sur smartphone nous permettant de réaliser des exercices de relaxation ou encore de balances nous permettant de suivre l’évolution de notre poids, les OCA sont de plus en plus nombreux et semblent prendre une place de plus en plus importante dans notre quotidien.

Les OCA intéressent les chercheurs car ils pourraient favoriser la prévention et la prise en charge de maladies chroniques - comme le diabète, l’asthme ou le cancer. Comme les OCA peuvent OCA inciter leurs usagers à pratiquer davantage d’activité physique ou à réfléchir à la qualité de leur alimentation, ils peuvent donc peut-être favoriser les comportements de santé.

Mais tout ceci dépend de la façon dont les outils sont perçus comme bénéfiques ou pas ainsi que de la façon dont les individus les utilisent. L’objectif de notre étude est donc de chercher à comprendre ce que pensent les individus des OCA et ce qui les amène à choisir de les utiliser ou de ne pas le faire.

Nous ne souhaitons pas utiliser ces résultats à des fins commerciales, par exemple pour concevoir des applications ou objets connectés qui auraient de plus grandes chances d’être achetées par des personnes soucieuses de leur santé. Nous cherchons à comprendre en quoi ces objets peuvent changer (ou non) le rapport que les personnes entretiennent avec leur santé et si la présence des OCA peut aider les usagers à mieux prendre soin de leur santé (ou pas), notamment chez ceux ayant été atteints de cancer. 

Etapes

Notre projet de recherche est déjà à un stade avancé. Il est essentiel pour nous de valoriser l’implication des personnes qui ont accepté de participer à l’étude.

Un premier volet qualitatif (c’est-à-dire reposant sur le recueil et l’analyse de données issues d’entretiens avec un petit nombre de personnes ayant accepté de discuter de leur avis sur les OCA avec des chercheurs) est terminé. Les entretiens ont été réalisés et les données ont d’ores et déjà été analysées.

Les résultats du volet qualitatif (des entretiens) ont permis de construire le second volet quantitatif (c’est-à-dire le questionnaire rempli par un grand nombre d’individus et traitées par des analyses statistiques). Les réponses des participants aux entretiens ont permis de sélectionner les questions les plus pertinentes à poser. Le questionnaire a ensuite été diffusé via la plateforme de recherche collaborative Les Seintinelles. Ce sont près de 1500 personnes qui ont répondu au questionnaire ! Ceci représente une très grande quantité de données qui doivent désormais être analysées par l’équipe en charge du projet.

Deux étapes sont nécessaires pour finaliser ce projet:

1. L’analyse des données issues du questionnaire: cette analyse sera réalisées par l’équipe en charge du projet, en partenariat avec une structure extérieure chargée de réaliser la partie statistique de l’analyse.

2. La diffusion des résultats de la recherche auprès de la communauté scientifique et de la population générale.

Budget : 1 520 €

Libellé
Montant
Relecture et traduction en anglais d’un article scientifique
410 €
Publication d’un article dans une revue scientifique
1 110 €

Contrairement aux disciplines comme la biologie ou la médecine, en sciences humaines et sociales nous n’avons que rarement besoin de matériel technique spécifique pour réaliser nos recherches. L’essentiel de nos dépenses correspond à des frais de personnel, mais aussi aux recours à des prestataires extérieurs, ou encore à des frais liés à la diffusion des résultats de la recherche. Le budget détaillé ci-dessous correspond à deux postes de dépenses essentiels pour mener à bien notre projet de recherche.

Relecture et correction d’un article scientifique en anglais: 410€

Lorsque nous cherchons à publier des articles en anglais, il faut faire appel à un traducteur afin de corriger les éventuelles erreurs dans le manuscrit. Ce montant correspond aux frais liés à la traduction d’un article scientifique par un prestataire extérieur.

Publication d’un article dans une revue scientifique : 1110€

Par ailleurs, certaines revues scientifiques demandent aux chercheurs une participation financière pour éditer leurs articles (publier dans la revue PLOS One coûte 1110€). 

Approuvé par

Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes (CLARA)

Ce projet a été sélectionné par le Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du soutien aux projets émergents. Comme tous les projets labellisés par le CLARA, il a fait l’objet d’une expertise scientifique.

Le soutien aux projets émergents vise à améliorer les connaissances dans des champs thématiques innovants, c’est-à-dire faisant l’objet de peu de travaux scientifiques et identifiés comme prioritaires. Il vise ainsi à identifier de nouvelles pistes d’actions thérapeutiques, sociales ou organisationnelles, au bénéfice des malades, de leurs proches, et du grand public.

Seintinelles

A l’heure où les nouvelles technologies font partie intégrante de nos quotidiens, elles commencent également à investir le champ de la santé et de la recherche. Le potentiel et l’enjeu sont bien réels notamment sur les questions de prévention, de suivi et de prise en charge. 

L'utilisation d'objets connectés et d'applications de santé est donc une thématique émergente en recherche et notamment dans le domaine de la cancérologie. Et puisque la santé de demain sera forcément connectée, c'est dès à présent que nous devons nous interroger sur l'utilisation de ces nouveaux outils. 

Chez Seintinelles, nous soutenons le projet Cocarul depuis sa création et continuons de le faire pour que le Pr Marie Préau et Dr Géraldine Escriva  puissent comprendre l'usage de ces technologies innovantes, et à terme, adapter la prise en charge des patients du cancer.