par : Laurent Chiche
Grâce à la générosité de 69 contributeurs, la campagne lancée par Laurent Chiche a atteint son objectif de collecte, le mardi 27 septembre 2016.
Popularisée par la série Dr House, le LUPUS est une pathologie touchant environ 30000 femmes en France, causant des lésions de la peau, un rhumatisme et parfois des lésions sérieuses d'organes internes comme les reins.
Or, les poussées de la maladie peuvent survenir à tout moment car le LUPUS peut être influencé par des éléments environnementaux variés (ex: exposition solaire), laissant les patientes sans possibilité d'anticipation.
Notre projet va tenter de déterminer des paramètres annonciateurs des poussées via une prise en charge innovante, mariant l'environnemental (objets connectés), le ressenti patient interrogé par son smartphone, et des examens de biologie innovants.
Nos travaux de recherche ont montré que:
L'objectif de ce projet est d'amener toute la technologie disponible chez le patient afin de transposer les connaisssances scientifiques accumulées en de véritables outils de controle du lupus.
Un Living Lab regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises, des associations, des acteurs individuels, dans l'objectif de tester « grandeur nature » des services, des outils ou des usages nouveaux.
Il s'agit de sortir la recherche des laboratoires pour la faire descendre dans la vie de tous les jours, en ayant souvent une vue stratégique sur les usages potentiels de ces technologies, dans notre cas, les patients lupiques.
Il s'agit de favoriser l'innovation ouverte en impliquant les utilisateurs dès le début de la conception. Le developpement des outils combineront le savoir faire de chercheurs en immunologie pour valider les tests biologiques (sang et selles) et leur réalisation par le patient, en biophysique et en informatique pour développer et calibrer des capteurs environnementaux (UV dans un premier temps) et une application mobile et sécurisée dédiée au monitoring du Lupus. Le but est de démontrer la faisabilité dans la vraie vie d'une autonomisation pour la surveillance.
Partie biologique : elle comprend la mise au point d'une réalisation autonome par le patient d'un prélèvement sanguin au bout du doigt, la sélection du panel de marqueurs permettant le calcul d'un score d'activité (score interferon). Cette phase de validation serra réalisée dans un premier temps sur des échantillons déjà collectés puis sur des patients en condition de vraie vie, de manière répétée au cours du suivi.
Une technique d'analyse exhaustive de la flore intestinale sera également réalisée sur des prélèvements de selles en parallèle.
Partie informatique : elle comprend la validation de l'utilisation de capteurs d'UV et du recueil des paramètres cliniques et des événements intercurrents grâce à une interface dédiée. partie "living lab": mise en application sur une cohorte de patientes lupiques avec un suivi longitudinal pour évaluer la faisabilité d'une part et les données biologiques intégrées d'autre part, indispensables pour envisager des actions d'interventions, l'objectif à moyen terme étant de tenter de rétablir une homéostasie interne en agissant de manière endogène (ex: en modifiant le microbiote) et de manière exogène (ex: en limitation l'exposition UV).
Libellé |
Montant |
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materiels de prelevement domicile (fingersticks, selles)
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PCR multiplex (score interferon)
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Analyses microbiote
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Attaché de Recherche Clinique
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Conservation Centre de Ressources Biologiques
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Application de monitoring clinique dédiée au LUPUS
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Capteurs UV et application dédiée
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le budget présenté intègre les coûts pour la logistique nécessaire à la réalisation des tests.
Il comprend 2 axes: